Moanda, le 15 septembre 2024 – Une opération menée par la brigade de gendarmerie de Moanda, dans la province du Haut-Ogooué, a abouti à l'arrestation d'une bande de malfaiteurs dans la nuit du 14 au 15 septembre. Composée de six individus âgés de 21 à 32 ans, cette bande est suspectée de divers délits, notamment la détention, la consommation et la vente de chanvre indien, la détention illégale d’armes blanches, des braquages et des troubles à l’ordre public, selon des sources de l’Agence Gabonaise de Presse (AGP).
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Parmi les interpellés, certains étaient déjà connus des services de sécurité, dont plusieurs avaient bénéficié d’une grâce présidentielle en début d'année 2024. Le leader présumé, Amidjo Wild Ngogno, surnommé « le boss », est accompagné de ses complices Samuel Mouelé Idouka, alias « cerveau », Yves Boukondza, alias « poison », Uriel Kwabena Djila, alias « Adje », Tanguy Bianga, surnommé « Manu le cop », et Willy Carter. Ces individus seront bientôt présentés au parquet de la République à Franceville pour répondre de leurs actes.
Cette arrestation survient alors que Moanda fait face à une recrudescence de l'insécurité, les habitants de cette cité minière étant inquiets de l'augmentation des actes criminels. Selon les autorités locales, entre 100 et 150 infractions sont signalées chaque semaine, avec une moyenne de sept braquages par jour.
Pour restaurer l'ordre, le gouverneur de la province, Jacques Dénis Tsanga, a récemment mobilisé les Forces de Défense et de Sécurité pour renforcer la sécurité à Moanda, en étendant ces mesures aux localités voisines de Mounana et Bakoumba.
Les enquêtes se poursuivent, et les autorités judiciaires s'engagent à mettre fin à cette vague de criminalité pour assurer la sécurité des populations locales.
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